Nouvelles de l'installation a Isabela (Galapagos)








 

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¡Hola todos!

Tout d’abord, merci à tous ceux qui nous ont envoyé un petit mot, ça fait super plaisir de recevoir des nouvelles de chez nous. Vous comprendrez notre impossibilité à répondre à tous personnellement quand vous saurez que rien que l’ouverture d’une page internet met environ 5 minutes (à quand l’ADSL sur Isabela ?) !!

En ce qui concerne notre étude, on a déjà mis en place notre échantillonnage dans la lagune avec les premières pêches expérimentales, initié le suivi des paramètres physico-chimiques et des données de pêches. Les pêcheurs collaborent sans problème, même s’ils ne sont pas toujours conscients de l’enjeu pour eux !! Ils viennent principalement le Week-end, alors on travaille aussi le samedi et le dimanche pour prendre les données. Mais comme il n’y a pas grand chose d’autre à faire de toute façon, ça nous fait une sortie.

La reprise du travail de terrain n’est pas évidente car la forme physique n’y est plus tout à fait, mais en peu de temps, même Aurore sera en super forme. Vincent qui porte la plupart du matériel va revenir sculpté comme un bodybuildé, Aurore qui s’éclate à la rame du canoë sera tanquée comme une nageuse allemande, et avec nos 10 km de vélo par jour Agnès aura bientôt des jambes de triathlète !!

L’été s’installe peu à peu, les températures montent doucement (environ 28 °C en ce moment dans la journée) et le ciel se découvre. On est toujours aussi émerveillés de la couleur turquoise de la baie sous le ciel bleu, et quand on revient de la lagune en longeant la plage, on se dit que là, on sait pourquoi on est ici !! On devrait commencer nos études sur d’autres lagunes très prochainement, et commencer ainsi nos sorties camping sur les plages désertes de diverses îles de l’archipel. Le Parc National a des programmes d’éradication de chèvres sur Santiago en ce moment, ce qui nous permettrait de profiter des bateaux pour aller étudier des lagunes sur cette île, ainsi que sur Rabida, toute proche.

En ce qui concerne notre installation, tout se passe pour le mieux. On a fait des courses à Santa Cruz la dernière fois qu’on y est allés pour la banque, car même si Puerto Villamil s’est énormément développé depuis notre départ (André M., tu ne vas pas reconnaître Isabela !!), il reste pas mal de choses à améliorer pour l’approvisionnement de l’île. En plus, ce que l’on trouve est beaucoup plus cher qu’à Santa Cruz. Nous avons donc maintenant 2 matelas 2 places (Avis à la population), des bicyclettes, un mini four pour les gratins dauphinois de Monsieur et les créations en Fimo (pâte à modeler qui cuit au four) de Mademoiselle, et nous mangeons maintenant avec des fourchettes (les cuillères n’étaient pas toujours pratiques). Pour ce qui est de la pièce principale, il n’y a toujours que les hamacs, mais seulement 2, alors il faut faire des concessions !!

Nos propriétaires et voisins sont décidément très sympas. Quand on rentre vers 1 ou 2 heures de l’après-midi pour déjeuner, Maria nous apporte de son almuerzo du jour : seco de pollo, arroz con menestras, fritada, sopas, carne con patacones…elle adore cuisiner, alors on en profite aussi !! On fait aussi du troc avec des copains : poissons de la lagune contre fruits et légumes. On a rencontré un français marié à une équatorienne qui essaient de s’installer ici et donc de trouver du travail. Leur proprio a une finca dans la parte alta de l’île avec pleins d’arbres fruitiers inexploités. On a donc oranges, citrons et pamplemousses contre lisas (muges). Aux proprios, on leur donne aussi régulièrement du poisson, ce qui les change de leur régime carnassier. Leur fils qui vit à Santa Cruz (et avec qui on avait travaillé l’année dernière) est venu quelques jours visiter ses parents et est parti à la chasse. Il est revenu avec 5 cochons. On n’était pas plus impressionnés que ça jusqu’à ce qu’il nous raconte comment il chasse : il suit à cheval ses chiens qui débusquent les cochons. Les chiens immobilisent le cochon en lui sautant dessus et en lui mordant les oreilles. Le chasseur saute de cheval et vient éventrer directement la bête avec son grand cuchillo. La prochaine fois, c’est Vincent qui s’y colle, ça va donner car il n’est monté à cheval que 3 fois dans sa vie…Aurore bien sûr est partante, surtout pour le cheval.

Voilà pour ces quelques nouvelles,
De grosses bises à tous,
Los isabeleños