expédition à Barahona

 

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Hola hola hola …La nièce prend les commandes !!! J’aurais donc pour délicate mission de conter l’expédition de Barahona qui a eu pour but d’étudier une lagune jusqu’alors inconnue de nos très chers scientifiques…4 jours en plein milieu de la nature hostile et sauvage, tel des robinsons, pire que Koh-Lanta !!! La guerre du Viêt-Nam n’était rien par apport à tout cela…Euh…Ok j’arrête de me croire dans un film et je replonge dans mes vrais souvenirs.

 

Alors reprenons un peu tout ça… Nous étions 4,le mangeur de patate (alias Vincent, Vinchou pour les intimes), la tantâtre (alias Agnès, Iné pour les galapagéniens), Leo (alias Leo, le collègue quiténien travaillant sur les grenouilles pour vous ) et moi (alias Aurore, la chochotte qui doit apprendre à vivre en communauté pour Vincent et Agnès). Nous sommes donc partis à l’aventures clopin-clopant avec nos mochilas (sac à dos) et nos chaussures de marche.

 

Un taxi nous a d’abord déposé au muro de las grimas (voir première vignette) puis nous avons courageusement et vaillamment continué notre chemin jusqu’à la plage (enfin vaillamment je parle pour les tios (traduction oncle et tante) et Leo !). Quelques petites poses (vignette 2 et 3), 2 ampoules pour moi et quelques enjambés pour Vincent plus loin et nous voilà arrivés (bon quand même 1:30 de marche…mais bon de la gnognotte pour des habitués comme le sont mes tios !!!). Premières impressions ? La vie est belle. Une plage de sable d’un beige presque blanc qui n’est pas sans rappeler celui de Camargue, une végétation luxuriante d’un vert bien flashy comme on l’aime sur les plantes, un ciel (ne mentons pas) un peu nuageux mais néanmoins pas mal et un campement pour faire à manger tout à fait convenable…Que demander de plus ?! ENLEVER CET ESPECE DE SAC A DOS DE 15 KILOS !!! Ce qui je vous rassure fut vite fait !

 

Après un repas vite préparé et aussi vite (voir plus) mangé Vincent et Agnès sont allés chercher la fameuse lagune pour laquelle nous avions fait tout ce chemin. Je ne peux hélas pas donc raconter cette première impression là vu que je n’y était pas…Vous aurez donc ma première impression à moi et deux photos pour vous faire la votre ( vignette 4 et 5 ). Pour ma part je dirais que c’est une bien jolie lagune, munie d’une vase des plus agréables pour patauger dedans (vase qui avait d’ailleurs une consistance ressemblant étrangement au dessert que notre chère voisine nous avait fait pour le jour des morts…) et d’une faune ornithologique qui pour sa petite taille m’a paru pas mal (peut-être est-ce seulement que les oiseaux se voyaient plus que à Las Diablas ).

 

Bon le travail ne fut pas très facile, voir même des fois à la limite du faisable, nous avons énormément souffert pour poser les trois filets…Euh…Non désolé, je repartais dans mon film d’aventure… Les filets furent assez vite posés et nous étions sur le chemin du retour quand d’un coup… ! Un poisson dans un filet !!! Vincent a couru (euh…avec de la boue jusqu’à mi-cuisse je sais pas si on peut appeler ça courir…) et a essayé de récupérer vite fait la fameuse bête. Qui d’ailleurs a bien failli s’échapper ! mais pas de bol pour elle, elle s’est remise dans le filet !!! Donc le pescadou (vous avez jamais vu la célèbre casquette ?! vignette 6 s’il vous plait !) à l’aide de sa charmante future épouse (quoi ?ma foi c’est normal que je veuille que une cuisinière pareil reste dans ma famille !Attendez moi je veux pas d’une tante équatorienne qui me fasse arroz y pollo tous les jours !Je l’aime bien moi ma tantâtre !) a donc réussi à enlever le poisson qui s’est révélé être un robalo (vignette 7) et ils sont joyeusement sortis avec leur prise. Pendant ce temps je pataugeais aussi joyeusement dans la vase et que le pauvre Leo essayait en vain de me convaincre de sortir et de pas lui en envoyer dans la figure (de la vase)…Bien m’a pris quand même car pendant ce laps de temps de cinq minutes maximum un autre robalo s’est pris dans le filet ! Hop, hop, hop, nous voilà à retirer la bête (bien vivante je vous l’assure) du filet. Au passage merci à mes tios pour m’avoir enseigner à retirer un poisson d’un filet sinon on y serait encore. Mais le miracle n’est pas finit !!!En effet un TROISIEME poisson a joyeusement foncé dans les filet ! Re hop, hop, hop, re merci les tios et direction la sortie de la lagune ! (Au fait, ne vous en faites pas je vais pas vous faire un résumé de tous les jours aussi longs ! Rassurés ? Je m’en doutais). Donc après avoir monté nos tantes nous avons préparé à manger (le moins qu’on puisse dire c’est qu’avec ces « monstres » de deux kilos chacun on avait de quoi à manger) et nous avons avalé ce festin.

 

Alors maintenant un peu « d’histoire naturelle » ! Barahona est connue entre autre car beaucoup de tortues marines viennent pendant la période de ponte pour y pondre leurs œufs une fois la nuit tombée. Comme vous connaissez les très chers acteurs principaux de ce film il est inutile de dire qu’ils en ont profité pour capturer et faire griller une de ces fameuses tortues. Euh…Non ça serait la scène bonus de mon film. Retour en arrière : il est inutile de dire que nous avons attendu un peu la marée haute pour photographier et observer (sans les déranger) les tortues (vignette 8 la preuve qu’on a attendue !). Mais cette nuit-là les tortues comme toutes bonnes équatoriennes que se respectent ont oublié notre cita (rendez-vous). Nous nous sommes donc couchés pour nous réveiller le lendemain matin avec…une tortue sur la plage !!! (vignette 9) qui était en train de regagner la mer après une nuit sûrement super fatigante.

 

La pêche s’est révélé moins fructueuse durant ces autres jours… Deux robalos le matin, zéro l’après-midi, le lendemain matin un, et l’après-midi zéro et idem pour le surlendemain (attention voir vignette 10 et 11 ! Voilà les travailleurs !). Mais nos promenades furent riches dans le genre « rencontre avec la nature » ! Entre autre une rencontre avec des tortues qui je pense auraient aimé que l’on s’en aille bien vite (vignette 12 d’ailleurs ). Agnès a aussi rencontré une ravissante dormeuse (euh non c’était pas moi ! Vignette 13 pour voir qui peut être plus ravissante que moi ! Euh… ok j’arrête de mentir.), Vincent a pêché (ouiiiiii !!! Incroyable hein qu’il ait réussi à choper quelque chose non ?) : deux bacalaos, deux poissons non identifiés à cette heure-ci et un poulpe (d’ailleurs je vous annonce que c’est très bon le poulpe!), pour ma part j’ai surtout rencontré une bande de moustiques qui ne me voulaient pas que du bien…(vignette 14 ).

 

Enfin bref ! Ce fut vraiment des jours que l’on peut qualifier de « bons à vivre »… D’ailleurs cela peut se voir sur la vignette 15 ! Euh … Non je viens de revoir la photo et ça peut pas se voir…Mais c’est normal c’était le matin ! Et nous voilà donc à la fin des quatre jours (et rassurez-vous, aussi à la fin de cet article)… Donc nous nous sommes préparés à partir…Nous avons tout rangé, refait la place aussi nette (voir même plus car nous avons enlevé des trucs qui traînaient) que quand nous sommes arrivés, nous avons démonté nos tantes, refait nos mochilas, et nous sommes partis…

 

Mon dieu ! Le retour pour ma part fut un cauchemard ! Je traînais comme une loque après tout le monde en priant pour qu’un éléphant volant vienne me sauver(vignette 17 prise pendant une pose qui peut juste laisser entrevoir la loque qui est en moi). Pendant que vous aviez Agnès et Leo qui marchaient d’un bon pas tout en papotant et une étoile filante (qui je suppose était Vincent) loin, loinnnnn devant. Enfin bref ! Nous y sommes arrivés (euh…j’y suis arrivée ils sont arrivés, je sais pas si vous voyez la nuance…) ! En nous reposant j’ai cru voir des ombres sur el muro de las grimas (vignette 17 et rappelons-le, aussi la 1) qui signifie donc le mur des larmes et qui a été construit par les prisonniers de la colonie pénal d’Isabela il y a fort longtemps… Peut-être donc que les ombres étaient des fantômes venus pour raconter leurs souffrances et qui sont tombés sur la mauvaise personne (déjà qu’en temps normal je suis à moitié sourde ). Là, la seule chose que j’étais capable d’entendre c’était un hypothétique bruit du taxi). Ils auraient du s’adresser à Vincent ou Agnès qui baladaient tranquillement dans des petits sentiers dispersés autour du mur ou encore à Leo qui escaladait allègrement les escaliers qui mènent au sommet du mur… Et pour finir nous avons attendu le fameux taxi qui devait nous récupéré « mobil toro, mobil toro me copias ? » et nous sommes rentrés... Ainsi se termine le périple de Barahona…

J’espère que vous avez apprécié et que vous conseillerez à vos amis de venir voir…Euh…Désolée je me recroyais encore dans un film…Il faut dire que la vie ici est comme un film ! Bon sauf qu’il n’y a pas vraiment de héros, pas d’histoire incroyable, pas de fin tragique (enfin j’espère…), c’est juste la vrai vie avec le petit toque (la petite touche) Galápagos. Sur ce, ici Aurore Chochotte qui rend l’antenne,

à vous les studios.

Aurore